The man on the picture – Focus Namurois – Annulé

Pour des raisons de santé, les trois représentations du spectacle sont annulées. Le spectacle est reporté au 6 et 7 juin. Les personnes ayant déjà réservé ont été contactées. Si besoin, n’hésitez pas à nous joindre sur info@theatrejardinpassion.be

On retrouve la nouvelle création de René Georges. Accompagné par des musiciens, il nous entraîne dans un voyage hypnotique dans le temps. Une œuvre universelle pour toutes et tous, une fusion subtile et émouvante de trois disciplines…

Tout part d’une histoire vraie qui parle d’un ancêtre originaire des Grandes Plaines, à l’est des montagnes Rocheuses. The Man On The Picture est un beat unique dont le rythme du dire serait proche du spoken word où se mixent trois langages artistiques: l’écriture, la musique et le chant. Le tout ponctué de phrasés typiquement rap qui donnent à l’ensemble beaucoup d’audace et de liberté et accouchent d’une partition musicale qui explose les formats standards.
René Georges nous rappelle ces liens subtils et spirituels qui existent entre le visible et l’invisible que notre société moderne a désintégré du langage. Ils nous invitent à reprendre contact avec le monde où séjournent les esprits, les âmes des êtres vivants et inanimés.
Une performance libre et sauvage, minérale et torrentielle qui fait du bien au corps et à l’esprit. Ne jamais choisir, comme le fait Patti Smith, entre poésie, chant et musique.
« The Man On The Picture » se présente avant tout comme une œuvre théâtrale et musicale universelle. C’est aussi une opportunité de se déconnecter de l’anxiété du monde numérique et de méditer sur le sens de la Vie et le Vivant.

Un Focus namurois. Pourquoi ? Parce que Namur regorge d’artistes talentueux, parce qu’on veut en parler, parce qu’on veut que vous les connaissiez ! On propose en deux semaines, quatre spectacles aux univers différents: The man on the picture, Mais c’est quoi ton vrai métier?, La plaine, À travers la pierre.

En savoir plus:

Rencontre avec René Georges, le 2 novembre 2023. Café CENTRAL à Profondeville (Belgique) by Waldo.
 » The Man On The Picture  » se présente avant tout comme une œuvre théâtrale et musicale universelle pour toustes, un rappel émouvant des liens subtils entre le visible et l’invisible, entre notre monde matériel et les réalités spirituelles souvent négligées de nos jours. Vous pouvez en dire plus ?

R.G : C’est en effet le cœur de cette création. Le Vivant me préoccupe beaucoup, c’est un socle essentiel à ma vie et à mon futur. Je cherche à faire œuvre utile pour protéger, autant que possible, ce Vivant. Pour moi, il y a urgence à changer radicalement de paradigme de vie et de société. En tant qu’artiste, je me dois de m’engager pleinement dans cette voie, tout comme de nombreuses personnes le font partout sur cette planète. Par le prisme de l’art, je m’efforce avec la poésie et la musique de raviver cette connexion profonde et spirituelle entre l’homme et la nature, entre l’humain et le divin, voire entre l’individu et la Terre Mère, le cosmos. Le visible et l’invisible seraient plus justes.

C’est un objectif très ambitieux.
RG : En effet et cela paraît presque impossible si on regarde ce monde 2.0 terriblement anxiogène où nous sommes bombardé en permanence de discours qui saturent notre esprit et bloque notre imagination. Cela peut vous sembler peut-être un peu idéaliste, mais j’ai la conviction intime que notre survie et notre avenir sur cette terre dépend de notre capacité à élever notre conscience et notre spiritualité. Pour y parvenir, il est crucial de ralentir et d’intégrer dans la société cette profonde connexion avec le Vivant, l’invisible et le visible. Nous cherchons toustes une voie pour éviter la collision frontale avec le Vivant, pour mettre fin à l’appauvrissement de la conscience humaine, et pour prévenir une chute dans le néant absolu….. Pourtant, tout ce dont nous avons besoin est de découvrir cette « Âme des profondeurs », comme le nommait Nietzsche, et que les Amérindiens proclament depuis des millénaires avec encore plus de ferveur. Cela nécessite une prise de conscience collective, à la fois politique, environnementale et spirituelle, qui, selon moi, est indispensable.

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