Saison 2008-2009

Tant attendue, tant demandée, la foire aux improvisations vient de nouveau hanter le théâtre Jardin Passion. Après une tournée en Belgique, les comédiens et comédiennes vous reviennent emplis de milliers d’histoires à vous raconter. Mais n’oubliez pas que vous seul restez le moteur de leurs histoires car vos thèmes sont l’unique clé pour ouvrir la porte de l’imaginaire. Laissez-vous tenter par un voyage d’où personne ne revient indemne.

F.L.A.M.E., pour « Flexa Lyndo Altered Magic Ensemble » est un projet initié par le groupe Namurois Flexa Lyndo impliquant une vingtaine de personnes provenant de groupes issus de la communauté française. Entre performance visuelle et installation sonore, entre fanfare jazzy, chorale mutante et percussions en roue libre, F.L.A.M.E. propose une relecture originale et déjantée de morceaux rock au cours de prestations live atypiques et gentiment secouées.

Après les succès de ‘A la Recherche du sens de la vie perdu » et de « l’illusion chronique » le panach’club revient enfin au théâtre Jardin passion avec leur nouvelle création.

Le monde s’est créé en six jours, nous raconterons l’homme en quelques nuits.

La nuit c’est tout un autre monde qui émerge, un monde dont le jour ne sait rien, un monde où tout est permis… mais chuut !…

Cette nuit, c’est ta nuit, ta dernière nuit… Calle ton oreiller, enfonce ton bonnet de nuit et garde les bras et les jambes à l’intérieur de la couverture ! Les sorties de secours n’ont pas encore été installées mais tu ne crains rien le Panach’Club sera ton guide ! Et puis de toute façon, « mieux vaut s’enfoncer dans la nuit qu’un clou dans la fesse droite » …

Chanteur, compositeur, auteur, âme sensible et touchante, magicien des notes, chef d’orchestre pop et troubadour onirique, Hank Harry est un personnage à part. Un artiste dont il émane quantité de mélodies, tantôt enchanteresses et douces, tantôt euphoriques et nostalgiques mais toujours délicieuses. Auteur de déjà 3 albums, et de plusieurs petits frères et soeurs (EP en singles), Hank Harry s’apprete à fêter la naissance d’un petit dernier, prévu pour l’automne 2008.

« Kvetch », en yiddish, ce sont ces petits riens qui nous pourrissent la vie, nos petits démons intérieurs, ceux qui, lorsqu’ils s’accumulent, nous ramènent à nos malaises, à notre conscience.

Ce soir, ils sont cinq, tous rongés par leur kvetch. A nous donc d’entendre les pensées les plus intimes, les craintes et la détresse de ces personnages ordinaires qui se font les répliques de nos propres peurs, de nos angoisses et de nos doutes. En se moquant d’eux, ce n’est jamais que de nous-mêmes dont nous rirons !

Avec une lucidité déconcertante et une humanité folle, Steven Berkoff saisit l’angoisse de l’homme à bras-le-corps en décortiquant les psychés d’une famille moyenne pour nous renvoyer l’image de nos sociétés qui tendent imperturbablement à plus d’efficacité, plus de rendement, plus de performance : être le meilleur, le plus beau, le plus fort, le plus compétitif et, surtout, ne pas laisser transparaître les faiblesses ! Oscillant entre la comédie, le vaudeville et le drame existentiel, « Kvetch » est une pièce terriblement drôle et grinçante dédiée à tous ceux qui ont peur…

« Je quitte le projet! »

Après « Faire le malin est le propre de tout imbécile », Stéphanie Van Vyve et Dominique Rongveux vous ont concocté un tout nouveau duo toujours sous la houlette de Valérie Massion.

Le résultatat est un ensemble de scène de la vie d’ateurs , traités sur le mode comique. Vous rencontrerez par exemple : un jeune diplômé plein d’illusion confronté à la dure réalité des castings alimentaires, des tragédiens classiques, qui cachetonnent dans des supermarchés, un marionnettiste hypocrites qui se complimentent en alexandrins, les déboires d’un jeune compagnie qui monte Ruy Blas, ou comment deux acteurs endossents vingt rôles et quarante costumes !

N’oublions pas non plus les chansons originales et les chorégraphies décalées qui rythmeront l’ensemble. Bref un quart d’heure de folie dans l’intimité des coulisses et de salles de répetitions.

Refrain:

« Chères Mesdames et chers Messieurs, »

« On va vous expliquer un peu  »

Tout ce qui fait le quotidien »

« D’un duo de comédiens… »

« Ces deux-là s’entendent comme larrons en foire et sont bourrés de talent » Le Soir

La conception du musicOmaton est issue d’un collectif nommé Anteloop, projet existant depuis 2 ans et composé de deux musiciens (Gaël Bertrand et Gaëtan Libertiaux) et un vj (sam*) qui ont comme passion le sampling. A l’instar de son grand frère le Photomaton, le musicOmaton est un espace clos. Sa fonction est de créer un moment particulier où les gens sont mis en contact avec le monde du sampling et, en étant plongés au coeur de celui-ci, ils sont à la fois sujets et objets du sampling. L’utilisateur est invité à enregistrer un son avec son corps (bouche, main, doigt, tête…), participant ainsi à une oeuvre collective, interactive et éphémère. Le souvenir de cette oeuvre s’expose ensuite sur la grande toile…

Olivia AUCLAIR nous chante des textes bien tapés? Pour nous gratouiller ou nous chatouiller. Sans jamais nous faire mal. Olivia AUCLAIR ose des sujets que tout le monde pense en secret. On rit beaucoup, même si elle souligne nos défaults. Et si cette chanson-là (ouf !) n’est pas pour nous, quel plaisir de regarder son voisin qui, lui semble soudainement touché. Accompagnée d’une guitare et d’un piano, cette chanteuse (et commedienne) cherche avant tout à nous amuser… sans tourner autour du mot!

La foire aux impros continue. Et comme par le passé déjà, de nombreux invités surprise viendront festoyer avec nos improvisteurs fous. Alors n’hesitez plus, lâchez tout et venez nous rejoindre pour ces quatre soirées de délire.

UZI & ARI : ce duo américain, mené par le talentueux Ben Shepard, se situe à mi-chemin entre songwriting et electronica. En fermant les yeux, on pourrait croire qu’il s’agit d’un nouveau projet solo de Thom Yorke, tant les mélodies d’Uzi & Ari sont accrocheuses, les chansons évidentes.

BAMBI KRAMER : dans la nouvelle de JD Salinger, « Lépoque bleue de Daumier-Smith », Bambi Kramer est une étudiante en peinture dont les modèles sont Rembrandt et Walt Disney. C’est aussi le nom qu’ont choisi Marie V et loïc b.o., tous deux issus du groupe namurois Flexa Lyndo, pour baptiser leur univers musical fait de programmations et de quelques touches de guitare, de claviers et de pulsations cardiaques proches de zéro BPM. Au-dessus de cette matière sonore, leur deux voix racontent la complexité des sentiments humains sur un mode doux-amer.

Quel cow-boy sommeil en nous ?

Depuis notre plus tendre enfance, chapeaux, santiague, chevaux et revolver nous poursuivent dans notre imaginaire.

Qui n’a jamais fait le « pan » du revolver ?

Qui n’a jamais fait le « tacada-tacada » des chevaux ?

Qui n’a jamais fait le « shink » des bottes de cow-boy ?

Pour honoré le plaisir que nous procure l’incarnation de cet homme du far-west, l’équipe du théâtre jardin Passion vous propose une création délirante ou duels, intrigues, saloon se mêleront pour un retour dans le passé.

The Wild Party: une étrange histoire d’amour, d’alcool, de sexe et de Jazz…

Après une dispute, Queenie et Burrs décident d’organiser chez eux une party.

Monsieur Black est parmi les invités, Queenie en tombe amoureuse et Burrs, bien que vautré dans les seins de Kate, n’apprécie pas. Autour d’eux, la fête bat son plein : ça chante, ça danse, ça boit, ça sniffe, ça hurle, ça pleure, ça touche, ça lèche, ça baise… ça transpire le jazz.

Sur scène, un acteur et quatre jazzmen nous racontent cette histoire avec autant de mots que des notes, c’est du Jazz-Théâtre !

David Bowie s’appelle David, Gustave Flaubert s’appelle Gustave. David a sorti Ziggy Stardust dans les années 70, Gustave a écrit Madame Bovary à une époque genre Moyen Âge. David est une star du rock, le symbole androgyne de toute une époque. Gustave est mort, il y a tellement longtemps qu’on ne sait même plus très bien quelle tête il avait sauf que c’était un gros moustachu.

Franchement, entre les deux, vous aurez choisi lequel vous? Je m’appelle Emma, j’ai 17 ans et j’ai d’autres choses à me taper que Flauberrt. Cette histoire est mon histoire?

A travers ce récit, nous suivons une femme qui à toutes les étapes de sa vie a eu affaire à Madame Bovary.

Un talent comique est né : Julie Duroisin. On rit à gorge déployée. Le soir

Un texte sensible et drôle, une mise en scène astucieuse, une comedienne talentueuse. La libre

COUP DE COEUR DU THEATRE JARDIN PASSION 2006 Meilleure spéctacle OFF d’avignon 2004 Coup de coeur de la presse Festival de Spa 2004 Attention : dernière et irréductible reprise de ce printemps à Namur après Paris, Bordeaux, Avignon, Aix en Provence… + de 150 représensentations en Belgique et avant de se produire au Québec. Vous l’avez raté lors des représentations en septembre 2006 au Théâtre Jardin Passion, venez le découvrir ou le redécouvrir du 5 au 9 mai 2009. « Printemps dans un jardin de fous » est un texte exceptionnel qui nous invite à chercher la démence et à découvrir qu’elle ne se cache pas toujours où elle parait. La performance d’un extraordinaire Alain Eloy tout à la fois troubadour, clown et acrobate, subtilement tragique est, à elle seule, un événement de théâtre. Le Soir Taillé sur mesure pour cet acteur d’exception, la mise en scène exubérante de Christian Leblicq est un excelent réquisitoire contre la bêtise humaine et contre tous les fascismes. On rit, on danse, on chante et finalement les mots nous font grincer les dents. « Authentique découverte d’un texte qui pourrait devenir l’un des livre de chevet d’une génération » – La Marseillaise – « Un comédien hors pair » – l’Humanité – « Révélation ! » – Sud-Ouest – « Eblouissant » – La Libre Belgique – « Un solide coup de gueule de génie ».

Intuitif et imaginatif, il décline ses spectacles dans des formes nouvelles ou pour le moins inhabituelles, à travers gags, chansons (parfois très courtes, car Wally est passé maître dans l’art de la brieveté) et « performances » absurdes ou burlesques.

« …Jamais barbant, le barbu à la féconde faconde excelle dans le torpillage des clichés, le dynamitage des lieux communs. Quand Wally parle, ça chante, et quand il chante, ça parle. Il y a surtout cette façon, même dans la provoc’ de ne pas se perdre au sérieux, ce qui est sérieusement appréciable… » Le Canard Enchainé

« …Il arrivera bien un jour où cet homme-là explosera à la face du grand public ! Musicien trop doué, chanteur trop juste, fantisiste trop téméraire pour rester confidentiel… » Télérama