Exposition 2025-2026
Trois artistes se partagent la saison pour exposer leurs oeuvres
SIMONE BURETTE – Septembre 2025 à Décembre 2025
L’amour de la peinture acrylique est né en moi en 2018.
J’ai débuté en testant les montagnes afin d’apprendre les perspectives.
En 2020 je me suis lancée dans la représentation de maisons après les avoir photographiées. J’ai reçu quelques commandes et cela m’a encouragée à continuer mon chemin.
J’ai installé un petit atelier dans mon bureau.
Je suis autodidacte et passionnée, la peinture me détend.
J’aime peindre la nature, la forêt, coucher et lever de soleil….
Mon inspiration naît du regard que je pose sur un objet, un animal, un paysage rencontré lors de mes balades quotidiennes.
Pour d’autres peintures je laisse parler mon imagination….
ANNE AVAUX – Décembre 2025 à Mars 2026
Anne Avaux est artiste photographe namuroise. Elle explore le corps, la couleur et l’intime dans une écriture sensorielle, où affleurent les failles et les forces de résilience.
Sa matière première : la peau, la lumière, la nature, le mouvement intérieur.
Guidée depuis 2023 par Diana Lui, elle publie en 2024 Or inversO, livre d’artiste avec la poétesse Sandrine Coomans de Brachène. En 2025, Medusa et Rien ne roule sauf moi accompagnent une exposition au Festival Off d’Arles, autour des corps de femmes en souffrance. Une résidence à Tunis ouvre un nouveau cycle mêlant surréalisme et métamorphose.
Au Théâtre Jardin Passion, ses images résonnent comme des performances : le corps y devient lieu de métamorphose, de poésie et d’élan créateur.
SHERINE SEYAD – Mars 2026 à juin 2026
« Être au monde »
Je n’ai jamais étudié la peinture, je suis complétement autodidacte. J’ai peint une trentaine de tableaux inédits. La plupart sont des compositions abstraites acryliques.
Exhiber mes toiles au regard des autres est assez intimidant, presque impudique, mais … je me dis : « étant novice, tout est permis non ? » « Et puis, sans regard, sans spectateur, sans public, y a-t-il réellement une démarche artistique ? »
La peinture me réhabilite au quotidien avec le monde qui m’entoure en transformant mes colères, mes doutes, mes aspirations, mes joies, mes peines en matière et en mouvements.
La souffrance peinte devient beauté, la joie peinte est sublimée. Les formes, les perspectives et les couleurs dansent, se mélangent, se déploient en toute liberté et se répandent sur la toile pour offrir des créations pleines de vie !
Outre ce procédé cathartique/thérapeutique, mon travail envisage surtout la peinture comme médium de liberté absolue : la liberté de créer, de rêver, de penser, de s’inventer et, plus particulièrement, la liberté de me réaliser loin de toutes les injonctions de notre société y compris celles du milieu théâtral dans lequel j’évolue habituellement.
Mes tableaux témoignent de mon appréhension du monde et de ma revendication d’y être acceptée telle que je suis, sans compromis, sans étiquette, ni mépris.