Exposition 2024-2025

Longtemps, j’ai laissé l’art de côté pour me consacrer à ma vie professionnelle. Aujourd’hui, j’ai décidé de le laisser s’exprimer.

Depuis l’enfance, je me sens l’âme d’une artiste : je dessinais, mais peu. Je n’osais pas m’exprimer. Avec l’entrée dans la vie professionnelle, j’ai tout lâché.

Travailler, s’épuiser, s’oublier. En 2018, à la suite d’un accident de santé, je ressens l’urgence de reprendre
le dessin. Exprimer, s’écouter… guérir. Puis est venue
la régularité, et l’envie a germé. Progresser, partager… grandir. L’art permet l’échange. L’abstrait permet aux personnes de se connecter à leurs propres émotions, d’y trouver une interprétation qui leur appartient. C’est ce côté mutuellement enrichissant qui me parle. C’est avec les pastels secs que j’ai eu le plus d’affinités. Matière à travailler avec les doigts, ils me permettent de ressentir et d’exprimer mes émotions, un exutoire qui m’aide à cheminer, me développer… oser.

J’ai commencé à peindre en 2019 à la Scool XL, une école d’art alternative à Bruxelles. Ma première toile, “Black Mamba”, a été exposée dans un hôtel de Bruxelles lors d’une exposition avec les autres élèves de l’école.

Inspirée par la calligraphie, les idéogrammes, la philosophie japonaise et l’art kintsugi, l’art de réparer les fêlures avec de l’or, je crois que la création artistique augmente la confiance en soi et a un aspect thérapeutique. J’aime poser les mots sur les tableaux, leur dialogue avec

la toile et le graphisme de l’écriture. Je continue mes recherches au cours de dessin, à l’école des Beaux-Arts de Wavre, avec une préférence pour les modèles féminins à l’encre de Chine